Bonjour JCP
"JCP" <puccettijc@free.fr> a écrit dans le message de news:
43c4ba3d$1@news.pcsoft.fr...
Merci pour ta réponce.
Supposons que je protège une appli par le numéro de série du disque et
qu'un
client veut déplacer son appli sur un aute PC.
Comment je fais pour transferer la licence et que ce client ne puisse pas
utilise l'appli sur les 2 PC ?
cordialement JCP
puccettijc@free.fr
Il faut faire attention au niveau de la "protection" de l'application à
partir du numéro de volume de la partition (qui ne correspond absolument pas
au n° de série du disque) et que l'on obtient via la commande FdisqueInfo du
WLanguage.
Tout d'abord, il faut faire la distinction entre:
1) le client qui installe le logiciel sur un autre ordinateur qui lui
appartient, de façon à pouvoir utiliser le logiciel sur plusieurs machines
en même temps
2) le client qui refile le logiciel à quelqu'un d'autre, de façon à ce que
ce quelqu'un d'autre puisse installer le logiciel sur son ordinateur ... et
ainsi de suite ...
3) le client qui ré-installe le logiciel sur la même machine, mais sur un
disque neuf (après un crash disque par exemple)
4) le client qui ré-installe le logiciel sur la même machine, sur le même
disque mais après re-formatage de celui-ci.
5) le client qui ré-installe le logiciel sur la même machine, sur le même
disque (non re-formaté) mais sur une autre partition de ce disque
En effet, dans les 5 situations ... le n° de volume de la partition (qui ne
correspond pas au n° de série du disque je le rappelle) change ... or les
situations sont très différentes comme tu peux le voir.
Donc, il faut bien réfléchir à tout cela.
Ainsi, si tu n'autorises pas l'utilisation du logiciel sur plusieurs
machines, ton système de gestion et d'attribution des licences doit être
très rigoureux de façon à empêcher que le client installe le logiciel sur 1,
2, 3, ... 50 ordinateurs.
Par contre, tu ne dois pas pénaliser le client qui, à la suite d'un crash
disque, veux ré-installer le logiciel sur son nouveau disque dur, ni celui
qui a changé de machine et qui souhaite ré-installer le logiciel sur sa
nouvelle machine.
Tu comprends ?
Il faut être rigoureux, mais juste ...
Bon ... moi je vends mes logiciels auprès du "Grand Public" et à des tarifs
"à petits prix" puisqu'entre 20 et 50 Euros. J'ai donc affaire aussi bien à
des personnes débutantes en informatique, qu'à des personnes confirmées ou
chevronnées. Or, dans cette catégorie de clients, il faut savoir que le
formatage d'un disque dur est devenu une opération banale.
Et comme, la plupart du temps et dans le "Grand Public", les logiciels sont
installés sur le disque système et non sur un disque dédié voire
spécialement dédié, si Windows est ré-installé et que le n° du volume du
disque dur change, cela aura une incidence au niveau du logiciel protégé.
Pour cette raison, lorsque je protège un logiciel à partir d'une clé générée
avec le N° de volume du disque dur, j'autorise l'installation de mes
logiciels sur plusieurs machines, sous réserve bien sur que les machines
appartiennent au client.
J'ai choisi cette solution car, pour moi, lorsque je vends plusieurs
centaines de logiciels par mois, c'est beaucoup plus simple à gérer et cela
me coûte beaucoup moins cher en traitement car, comme déjà dit, je m'adresse
à une clientèle "Grand Public" et, par conséquent, à des clients qui sont
amenés à ré-installer Windows assez fréquemment, donc à devoir me demander
des clés d'activation très fréquemment aussi. Tiens, à ce titre, en 2004,
lorsque Sasser à fait les ravages que l'on connaît, il m'arrivait de générer
entre 50 et 100 clés par jour ... je te laisse donc imaginer la surcharge de
travail que cela représentait, même si 90% du boulot est automatisé.
Bien.
Donc, lorsqu'un client souhaite installer le logiciel sur un nouveau disque,
qu'il soit sur la même machine ou pas, que ce soit sur le même disque ou
pas, il me communique par email ou par téléphone la clé d'identification
affichée dans le logiciel et qui correspond au N° de volume du disque dur
sur lequel se trouve installé le logiciel. A la suite de quoi je génère une
clé pour l'activation du logiciel et qui correspond à cette clé
d'identification affichée dans le logiciel et je la communique au client,
afin qu'il puisse activer le logiciel.
J'utilise ce système depuis plusieurs années et je n'ai jamais rencontré de
problème particulier.
Bien sur et puisque tout est consigné et archivé, j'ai remarqué que des
clients procèdent à des installations très fréquentes du logiciel (la
plupart du temps suite à un formatage du disque) puisque, pour certains, je
leur communique jusqu'à 1 à 4 clés d'activation par mois.
Donc ... j'ai pris certaines précautions.
Ainsi, la clé d'activation que je communique au client est générée à partir
du N° de volume du disque dur, comme déjà dit, ce qui empêche l'activation
sur un autre disque dur.
Le fait est que cette clé d'activation tient compte également du nom du
client, ainsi que d'un numéro de série que j'attribue au logiciel vendu au
client.
En procédant ainsi, cela me permet d'affiner ma gestion des clés
d'activation fournies au client.
Comment ?
C'est simple ... je fais des mises à jours fréquentes du logiciel et ces
mises à jours sont gratuites pour les personnes qui ont acheté le logiciel.
Donc, lorsque je constate qu'un client a fait plusieurs demandes de clé
d'activation, j'entre son numéro de série dans la liste des n° de série
brûlés qui est intégrée au logiciel. De fait, lorsque ce client va installer
la nouvelle mise à jour, un message va lui signaler que son n° de série a
été invalidé et qu'il doit me contacter afin que je lui fournisse,
gratuitement bien sur, un nouveau n° de série et la clé d'activation qui va
avec, faute de quoi le logiciel cessera de fonctionner au bout de 15 jours.
Donc, si le client avait refilé le logiciel à plusieurs autres personnes,
ces autres personnes se retrouveront dans la même situation si elles
souhaitent utiliser la même version, ce qui obligera le client à me demander
plusieurs codes d'activation en même temps ... d'où une gène importante pour
eux ... d'où un souhait pour certains de rentrer "dans la légalité" et
d'acheter le logiciel
Bien sur, si le client ne s'est pas manifesté dans les 15 jours et de façon
à ne pas le pénaliser, je lui adresse, par courrier postal, le nouveau n° de
série et la nouvelle clé d'activation correspondant à la dernière clé
d'identification par lui fournie.
Enfin et comme déjà dit, la clé d'activation tient compte également du nom
du client.
Donc, lorsque le client procède à l'activation du logiciel, il entre son
nom. Donc, s'il refile le logiciel à quelqu'un d'autre, ce quelqu'un
d'autre, lorsqu'il procédera à l'activation du logiciel lui-aussi, il ne
pourra pas mettre son nom à lui, mais le nom du client. En effet, s'il met
son nom à lui, le logiciel ne s'activera pas.
Or, le nom du client à qui a été vendu le logiciel va apparaître dans le
logiciel (sur la fenêtre de démarrage du logiciel, dans la fenêtre "A propos
de ...", mais aussi dans l'interface principale du logiciel). Donc, si le
client s'appelle MACHIN et qu'il a refilé le logiciel à BIDULE, lorsque
BIDULE utilisera le logiciel, le nom de MACHIN apparaîtra dans le logiciel
...
Si certains utilisateurs sont insensibles à cela, d'autres en revanche
n'aiment pas trop la situation et, eux aussi, ils font très vite ce qu'il
faut pour rentrer "dans la légalité" et acheter le logiciel, de façon à ce
que ce soit leur nom qui apparaisse dans le logiciel et non celui de leur
copain.
Voilà.
Bien sur, la situation serait grandement simplifiée si l'instruction
FDisqueInfo permettait de récupérer le vrai n° de série du disque dur,
c'est-à-dire celui qui se trouve quelque part, qui a été fixé par le
fabricant et qui, lui et contrairement au n° de volume, ne change pas quand
on reformate le disque dur.
Peut-être un jour ..
Val